Nos premieres journees a Malte nous laissent dans l'expectative... Outre le retour au clavier qwerty (sans accents), les surprises ne manquent pas; ou plus exactement le manque de suprise nous epate!
Malte est un drole d'archipel qu'il nous est difficile de saisir. Un genre nouveau ou les reperes ne suffisent plus a definir ce que nos yeux incredules voient et ce que nos oreilles entendent. Jules opte pour un langage et une calligraphie proche du hongrois(!) et moi, je dois dire que la Mediterranee a des allures qui me sont etrangeres. Pour mieux definir le Maltais : un anglais arabe, mais qui tiendrait des cotes les plus obscures des deux origines. Une espece mutant en quelque sorte.
Une politesse froide (austere ?) mais efficace. C'est le douanier qui est venu remplir notre carte de visiteur. Du jamais vu... Un cote mercantile tres developpe, a se demander qu'elle partie de NON ces pseudos vendeurs ne comprennent pas. Et surtout des regles urbanistiques a defier toute conccurence. Entre les immeubles en emergence et les ruines en partance, on se a croirait Beyrouth.
Aujourd'hui, nous avons fait une balade le long de la plage rocailleuse et visite d'anciens marais salants, veritable depotoire a ciel ouvert dans un tres bel ecrin de calcaire pourtant. Ensuite direction Rabat (ou Victoria en honneur a la Reine); la citadelle nous a prise d'assault avec ses panoramas a couper le souffle. Par contre magasiner un short pour dame releve du defi; Jules en perd son latin et surtout s'ennuie de l'Italie. Mission accomplie Jim trottera en capri, faute de mieux.
Autre nuisance locale : Les Allemands.
Les Allemands sont ce que la peste est au Moyen-Age : inevitables et repandus. Ils nous ont tenus eveilles jusque 2h30 ce matin, un troupeau d'elephants n'aurait pas mieux fait.
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