Psychothérapeute recherché pour mon vélo

Dans la nuit d'hier à aujourd'hui, il est tombé une quarantaine de centimètres sur Montréal. La ruelle derrière la maison déborde de neige. Les arbustes derrière la maison (qui font plus d'un mètre de hauteur) ont complètement disparu sous la neige. Du jamais vu depuis que je suis à Montréal.Comme c'est parti, ce n'est pas à Pâques que l'on verra la couleur du gazon et que les rues seront vides de neige. En fait, j'ai même peur que cet hiver soit si long qu'on ne voit pas l'ombre de l'été. Il faut bien que je prenne mon mal en patience. Ce qui n'est pas le cas de mon nouveau vélo.Il a bien hâte de se coller au macadam montréalais. Mais devant cet hiver qui s'éternise, il commence à montrer de sérieux signes d'impatience. Aujourd'hui, je l'ai surpris à la porte-fenêtre, en pleine crise d'hystérie. Pour le calmer, j'ai dû lui passer mes photos de vélo de l'été dernier. Honnêtement, j'aurai bientôt besoin d'un psychothérapeute spécialisé en vélo de route.