dimanche 25 février 2007

La bague au doigt...



Hier soir, Jim et moi sommes allés dans un bon bistro montréalais (Continental) pour que je puisse lui faire officiellement la grande demande. Il y a bien eu une autre fois, plus officieuse. Mais celle-ci, c'est une autre histoire. Voici donc maintenant Jim, la bague au doigt.

Jules

4 commentaires:

Jules et Jim a dit...

Ben, il faut être un peu fou pour se marier par les temps qui courent alors tant qu’à faire, célébrons! Je n’ai peut-être pas le sens du rituel, ni du formel, mais en ce qui concerne le sens de la fête… Vous pouvez compter sur moi! D'ailleurs, ça doit être contagieux, car les parents de Marie-Josée (mon témoin) ont décidé de nous inviter pour… célébrer autour d’un bon souper notre union le 17 mars prochain! Pour sûr, ça va changer de la St-Patrick, à moins que pour l’occasion, il y ait de la glace au thé vert comme dessert, histoire de rester dans le ton. Oui, oui, c’est une demande subtile…

Or donc, Jules et moi, nous sommes allés fêter cela. Jules a fait une prise 2 de « La Grande Demande » avec brio, une coupe de champagne à la main. Les bulles, ça fait tout de suite plus d’effet.
;-)

Me voilà baguée, et pour ceux qui l’ignorent, les Belges sont des fervents amateurs de colombophilie* (l’art d’élever des pigeons voyageurs bagués). Comme quoi, Jules sait comment y faire, hein? À l’adolescence M. Gillis qui a habité avec nous quelques années et qui me faisait office de grand-père me surnommait déjà : pigeon voyageur. C’était écrit.

Jim

* Voir le film du terroir « Les convoyeurs attendent » de Benoit Mariage (1999) avec Benoit Poelvoorde entre autres.

Anonyme a dit...

Si elle chante si bien la O Canada ( vivement du talent dans la famille Delage), nous avons hâte de connaitre notre future "belge soeur").Sera t'elle brune ou blonde,? Surement pas une blanche de Bruges? Non plus issue de l'abbaye de Leffe?
En tout cas , elle doit être bien "moulée"
Le nom du restaurant est bien approprié pour la circonstance...

comme au cinéma,
to be continued...

Jules et Jim a dit...

Comme elle n'est ni flamande, ni wallonne, les parents pourrait dire bruc'elle...

Anonyme a dit...

Les Hébreux plaçaient l'anneau de mariage à l'index. En Inde, la bague nuptiale était portée au pouce. La coutume occidentale selon laquelle l'alliance va au troisième doigt (sans compter le pouce) naquit avec les Grecs. Les médecins grecs du IIIème siècle avant notre ère pensaient qu'une certaine veine, la « veine d'amour », reliait directement l'annulaire, appelé « troisième doigt », au coeur. Il était donc logique d'y arborer l'anneau symbolisant l'union. Se référant aux planches anatomiques des Grecs, les Romains adoptèrent la pratique de l'anneau sans se poser de questions. Certes, ils tentèrent d'être plus précis quant à ce « troisième » doigt en introduisant une formule en guise d'explication : le doigt proche du dernier. Les Chrétiens continuèrent à porter l'alliance à l'annulaire, mais trouvèrent une autre explication à cette pratique. Lors de la cérémonie du mariage, le jeune marié commençait par placer l'anneau en haut de l'index de la jeune fille en annonçant, « Au nom du père », puis il passait au majeur en déclarant « Au nom du fils » et concluait avec « Et du Saint-Esprit, Amen » en introduisant la bague à l'annulaire.

Alors peu importe le doigt pourvu qu'on ait la main !